Comment le chirurgien Voronoff a-t-il fait fortune ?

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Le docteur Voronoff connaît une certaine célébrité, dans les années 1920, pour avoir pratiqué des greffes de testicules de singes sur des hommes d'un certain âge. Déjà à son époque, les opérations pratiquées par ce chirurgien sont très critiquées.Un spécialiste des greffesSerge Voronoff naît en Russie en 1866. Il s'installe en France et 1884, pour poursuivre ses études de médecine, puis obtient la nationalité française onze ans plus tard.Il vit un temps en Égypte, où il s'intéresse à la castration des eunuques, puis revient en France dans les années 1910. C'est alors que Voronoff va se spécialiser dans les greffes. Il en devient même un spécialiste renommé.Ses opérations portent autant sur les animaux que sur les hommes. Il consacre une partie de son activité à la xénogreffe, dont la pratique était alors en vogue. Elle consiste à greffer sur un être humain des tissus appartenant à une autre espèce, autrement dit à un animal.Des travaux rapidement contestésDans les années 1920, le docteur Voronoff commence à greffer des tissus provenant de testicules sur ses patients. Le but était de redonner un peu de vigueur, tant sexuelle que physiques, à des hommes un peu fatigués.Au début, il obtient l'autorisation d'utiliser les testicules de criminels condamnés à mort et exécutés. Mais le succès de ces opérations est tel que le chirurgien doit rechercher d'autres donneurs potentiels.C'est alors qu'il jette son dévolu sur des chimpanzés. L'animal est opéré en même temps que le patient qui doit recevoir la greffe. De minces fragments de pulpe testiculaire sont alors prélevés et implantés à l'intérieur des bourses.Et, à première vue, les résultats semblent très concluants. Tel vieillard chenu retrouve la verdeur de sa jeunesse, tel autre se remet au tennis et ainsi de suite. Mais les travaux de Voronoff ne tardent pas à être contestés, provoquant finalement la disgrâce du médecin.Aujourd'hui, ils provoquent un scepticisme encore plus grand. Pour les spécialistes, de telles greffes ne pourraient que se traduire par le rejet immédiat d'un tissu étranger qui, sans apport sanguin, ne pourrait pas subsister dans son nouvel environnement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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