Angelia, IA musicale révolutionnaire ?

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Bonjour à toutes et à tous… Vous le savez, on vous parle très souvent des intelligences artificielles dans ce podcast. Et pour cause ! Elles sont tout simplement en train d’envahir, ou plutôt de devenir incontournable voir indispensable dans la mise au point des nouvelles technologies ! Outre les smartphones, les enceintes connectés ou les deepfakes, l’IA est également utilisée en musique. Mais finalement, peut-elle détrôner les compositeurs, et à terme remplacer les artistes ?Vous me direz sans doute que les œuvres de l’esprit comme les romans, les peintures, les films et les morceaux de musiques ont nécessairement besoin d’une intervention humaine, c’est en effet dans le nom, « œuvre de l’esprit », et qu’une IA, aussi puissante soit-elle ne pourra jamais faire aussi bien. La question n’est pas tant de savoir si une IA peut remplacer un humain, mais plutôt comment elle peut l’aider à se perfectionner et à s’améliorer constamment. Et bien permettez-moi de vous présenter Angelia, contraction d’Angel et IA, une intelligence artificielle spécialiste de la musique électronique. Il s’agit à l’origine d’un projet de recherche interactif qui met en effet l’humain au centre du processus de création, et présenté par l’enseignant chercheur Jean-Claude Heudin.Pour communiquer avec cette IA, le langage choisi n’est autre qu’un algorithme de composition musicale. C’est un peu flou, c’est ça ? En résumé d’après l’auteur, ce langage permet le « live coding », c’est-à-dire le fait de jouer de la musique en direct grâce au code informatique. Car pour citer Jean-Claude Heudin, « Angelia ne repose pas sur une unique technologie « miraculeuse » qui serait capable de tout faire. Son langage de programmation musical permet d'utiliser différents algorithmes issus de la recherche en IA » tout en continuant à je cite « nourrir la base de connaissance avec des morceaux de musique ». Pour clarifier, l’IA utilise différentes méthodes comme l’apprentissage profond ou les réseaux neuronaux bien connu pour développer des intelligences artificielles… mais a besoin d’être nourri et entraîné comme n’importe quelle IA en analysant les grandes œuvres classiques pour en comprendre les codes, la composition et trouver une recette qui fonctionnera lors de la création d’un futur morceau.Autre caractéristique importante : l’émotion. Et pour générer des émotions, un code permet à Angelia, une fois les données obtenues lors de l’analyse d’une symphonie par exemple, de créer ce que l’auteur appelle un « métabolisme émotionnel ». L’IA ne ressentira pas les émotions à proprement parler, mais les associera à une couleur par exemple. Ce « métabolisme » va ensuite l’influer sur certains paramètres modifiant le choix de telle ou telle ligne mélodique. Enfin, pour générer de la musique, Angelia est couplée à un instrument virtuel, comme un synthétiseur par exemple. L'ensemble devient alors une sorte d'instrument augmenté. Jean-Claude Heudin finit son papier en expliquant je cite « qu’à l'inverse de remplacer les artistes, l'IA peut être un compagnon de musique qui augmente la capacité créative de l'artiste et ouvre la voie à de nouvelles perspectives musicales. » Reste maintenant à savoir quand elle sera disponible au grand public, puis à découvrir ses premières créations. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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