Neuralink d’Elon Musk peine à être approuvé par les autorités sanitaires ?
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C’est une invention avec laquelle Elon Musk promettait de révolutionner la médecine, voire même de faire disparaître certaines maladies et handicaps… La puce Neuralink à implanter dans le cerveau des humains était censée combattre Alzheimer, mettre fin à Parkinson et redonner l’usage de certaines parties du corps à des handicapés. Finalement, il se trouve que l’autorité sanitaire américaine ne l’entend pas de cette oreille. Pour la Food and Drug administration, Neuralink n’a pas le droit de passer aux tests sur les humains, la faute à de trop nombreux problèmes. Dans une enquête menée par l’agence de presse Reuters, on apprend que Neuralink ne recevra pas de sitôt l’autorisation de procéder à des tests sur des humains. C’est donc un sacré revers pour Elon Musk, qui depuis 2019, affirmait sans relâche que sa société avait toutes les cartes en main pour passer l’étape de la Food and Drug administration, et ainsi débuter sa phase de test sur les humains. Selon un document interne à Neuralink datant de la fin d’année dernière, la date du 7 mars avait été cochée comme date potentielle d’une approbation de la FDA. Problème, l’organisme américain a pointé plusieurs dizaines de problèmes à régler avant cela ! Concrètement, beaucoup de difficultés signalées seraient minimes, mais certaines seraient en revanche beaucoup plus problématiques. D’après Reuters, la batterie au lithium censée alimenter les puces inquiète sur les conséquences en cas de panne. Le cerveau pourrait-il être endommagé par le courant ? Les fils ultra fins du dispositif pourraient-ils représenter un autre danger s’ils venaient à se déplacer dans le cerveau ? Et enfin, quel serait le protocole pour retirer les puces et surtout de le faire sans dommages ? Quoiqu’il en soit, ce rejet de la FDA ne veut pas dire que le projet de Neuralink est mort et enterré. Mais avant d’espérer quoi que ce soit, l’entreprise devra tout d’abord régler les problèmes mentionnés, ainsi que montrer patte blanche dans deux enquêtes : sur les risques de transports d’agents pathogènes dangereux dans un premier temps, et sur le bien-être des animaux de laboratoire ensuite. D’après Reuters, ce dernier point serait particulièrement problématique. Neuralink aurait en effet négligé le bien-être des singes et des cochons qui lui servent de cobaye, sans doute trop préoccupé à tenter d’obtenir l’autorisation de faire des tests sur les humains. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices