Nouvelle-Zélande, refuge des géants de la Tech ?

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Bonjour à toutes et à tous. Début août, la Nouvelle-Zélande a confirmé l’arrivée sur son territoire de Larry Page, cofondateur de Google. Un choix de vie qui peut paraître surprenant étant donné que la majorité des milliardaires de la Tech vivent près de la Silicon Valley. Ceci dit, Larry Page n’est pas le premier à opter pour la Terre des Hobbits… oui, car le pays est célèbre pour avoir abrité les décors du Seigneur des Anneaux entre autres… En fait il s’agit d’une certaine tendance assez étonnante, et qui gagne petit à petit la sphère des milliardaires.Dans le détail, Larry Page a fait sa demande de visa en novembre 2020… Un visa dit « Investor Plus » délivré contre un engagement à investir 10 millions de dollars néo-zélandais, soit près de 6 millions d’euros, dans le pays. Ce n’est que 4 mois plus tard que Page ne reçoit son précieux sésame, même s’il était déjà installé dans le pays depuis un moment, son fils ayant eu besoin de soin quand la famille Page était sur les îles voisines des Fidji. D’habitude, un tel exil s’explique grâce aux conditions fiscales des pays d’accueil. Or, la Nouvelle-Zélande est loin d’être un paradis fiscal. Pour comprendre, il faut davantage chercher la réponse du côté des superstitions. En clair, si Page comme tant d’autres avant lui foncent sur la Nouvelle-Zélande, c’est tout simplement pour y trouver refuge en cas d’apocalypse !Je suis tout à fait sérieux. D’après une étude du Global Sustainability Institute de l’Université anglaise Anglia Ruskin, le pays idéal en cas de fin du monde serait bel et bien la Nouvelle-Zélande. Et il faut bien avouer que ce bout de terre au sud-est de l’Australie a pas mal d'atouts dans sa manche… Tout d’abord une population faible de 5 millions d’habitants, mais aussi sa stabilité politique, son climat tempéré et son autosuffisance en énergie, eau potable et nourriture.En réalité, Page ne fait que suivre la mouvance initiée par Peter Thiel en 2011. Le cofondateur de PayPal et investisseur important de Facebook se serait passionné pour ce pays suite à la lecture d’un manifeste libertaire publié en 1997. Dans ce livre intitulé The Sovereign Individual, l’auteur William Rees-Mogg personnifie la société dans laquelle nous vivions à la fin des années 90 comme étant un véritable cartel criminel qui vole l’argent des particuliers. En gros, une fois l’apocalypse provoquée par notre modèle de société imparfait, les ultra-riches s’étant réfugiés en Nouvelle-Zélande, terre idéale pour survivre à la fin du monde, serait suffisamment puissant pour façonner le futur de l’humanité dans une société post-démocratique. C’est très grossièrement résumé, et j’en profite pour adresser toutes mes excuses aux experts du sujet si j’ai été un peu trop vague, mais vous avez saisi l’idée. Quoiqu’il en soit, apocalypse ou pas, le phénomène prend de l’ampleur chez les milliardaires qui réfléchissent de plus en plus à un plan de survie en Nouvelle-Zélande dans la perspective d’une éventuelle fin du monde. En 2018, le fondateur de Linkedin avait publiquement avoué faire partie de cette mouvance. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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