Qui était Valeri Poliakov, l'homme aux 437 jours d'affilé dans l'espace ?
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C'est un pionnier de la conquête spatiale qui nous a quitté fin septembre... À la fois médecin et cosmonaute, Valeri Poliakov est décédé en Russie à l'âge de 80 ans. Il emporte avec lui le record du plus long séjour dans l'espace, avec 437 jours d'affilé passés dans la Station Mir. Dans le détail, Valeri Poliakov aura passé 437 jours, 17 heures et 58 minutes à bord de la station Mir entre le 8 janvier 1994 et le 22 mars 1995. L'une de ses phrases mémorable fut prononcée quelques minutes après son retour sur Terre, où il déclara je cite « nous pouvons voler vers Mars » fin de citation. Si cet accomplissement est considéré comme le sommet de sa carrière, Poliakov, qui était également médecin en plus d'être cosmonaute, a également occupé la fonction directeur adjoint du ministère de la Santé lors du premier mandat de Vladimir Poutine. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Valeri Poliakov n'a pas suivi le cursus « traditionnel » des cosmonautes. Ses études le pousse tout d'abord vers une carrière de médecin. Mais en 1964, alors qu'il n'a que 22 ans, il est inspiré par le vol spatial de Boris Yegorov, premier médecin en orbite, et s'oriente vers le suivi médical des cosmonautes soviétiques. Il postulera sept ans plus tard en 1969, mais ne deviendra officiellement cosmonaute que dix ans plus tard en 1979, à 37 ans. Valeri Poliakov décolle pour la première fois à bord d'une fusée Soyouz, le 29 août 1988, à 46 ans, pour une première mission sur la station Mir, en tant que médecin du bord. Il y passe 240 jours avant de revenir sur Terre. Si la chute de l'URSS est un événement politique majeur, cela n'affecte pas tellement sa carrière, puisqu'en 1994, à 52 ans, il est renvoyé une nouvelle fois à bord de la Station Mir pour la fameuse mission de plus de 430 jours. Malgré différentes initiatives internationales, aucun vol n'a pour l'instant duré aussi longtemps ces 28 dernières années. Plusieurs vols ont certes approché la durée d'une année, mais aucune n'est allée au-delà. Ceci dit, la NASA montre un fort intérêt pour l'étude physiologique des missions très longues, notamment en prévision d'un vol habité vers Mars dans les décennies à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices