Coup de projecteur : Améliorer les conditions de vie des communautés pastorales au Sahel
World Bank Podcasts - Podcast autorstwa Listen to the latest news

Kategorie:
L’Afrique subsaharienne abrite plus de 50 millions d’éleveurs nomades. Pour pouvoir mettre fin à la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée, il est donc essentiel de venir en aide à ces pasteurs, en élargissant leur accès à des biens productifs et aux marchés.Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, ou PRAPS, a précisément été conçu pour répondre aux besoins de développement des pasteurs du Sahel. Il vise à remédier aux principales difficultés que rencontrent ces éleveurs : la sècheresse, les maladies animales, le changement climatique, les conflits, l’amenuisement des pâturages et des sources d’eau. Le PRAPS associe six pays du Sahel : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Il est coordonné à l’échelle régionale par le CILSS, le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, sous la direction politique de la CEDEAO et de l’UEMOA. S. E. Madame Aminata Mbengue Ndiaye Ministre de l’Elevage et des Productions Animales << Le projet régional d'appui au pastoralisme est une initiative qui est née d'une réunion de haut niveau qui s'est tenue sur le pastoralisme au Sahel, à Nouakchott, je crois que c'était au mois d'octobre 2013. Et c'était une réunion présidée par le président Abdel Aziz de Mauritanie en présence du président du Tchad, monsieur Idriss Déby et moi, je représentais le chef de l'Etat du Sénégal, le président Macky Sall. >> La grande caractéristique du PRAPS est de promouvoir une réponse novatrice, multisectorielle et globale aux problèmes du pastoralisme, qui porte notamment sur la gestion des crises. Le projet rassemble le secteur privé, les organisations pastorales et les parties prenantes nationales, ainsi que des institutions régionales et internationales, des centres de recherche et d’autres partenaires de développement. Djimé ADOUM secrétaire exécutif du CILSS << Le pastoralisme souffre, depuis bien longtemps, d’un manque de ressources, d’accès aux marchés et de services d’appui. Grâce au PRAPS, qui permettra de mobiliser un nombre bien plus grand de partenaires, nous devrions être en mesure de développer les projets initiaux pour couvrir un vaste territoire en Afrique subsaharienne, en particulier la CEDEAO, et, conformément à la déclaration de Nouakchott, de parvenir à augmenter les revenus des pasteurs de 30 % en cinq ans. >> Avec cette nouvelle approche, il s’agit aussi de produire des données cohérentes, de développer le partage des connaissances et d’agir auprès des communautés afin d’avoir une incidence maximale sur le développement au Sahel.